26 avril 2007

La bio de Rénald

Rénald Duflot est né en 1970 à Valenciennes dans le Nord.

A 12 ans, il est repéré par son professeur d'art plastique qui incite ses parents à l'inscrire dans une institution dédiée aux arts graphiques.

A 14 ans, il quitte sa famille et s'installe en Belgique à l'institut St Luc, section Art Déco. Il y passera 4 ans à apprendre et à chercher son mode d'expression.

Des recherches qui le mènent également sur des chemins divers.
De l'art dramatique (où il apprend l'expression corporelle) à la photographie, il cherche son support d'expression, autant dans le théâtre, que dans son labo photo.

En dernière année à St Luc, il se sent encore enfermé dans le format de ses toiles. Il est toujours en quête de nouveaux modes de communication et réalise l'essentiel de son œuvre sur vidéo.
Le jury lui décernera une mention pour son travail.



A 19 ans, il part pour Paris où, l'école supérieure d'études cinématographique, lui ouvre ses portes. Il y apprend les métiers de l'image et du son mais ne délaisse pas la peinture.

A 20 ans, il est conseiller administrateur de l'Union des Artistes et Associations Culturelles (UDAC Paris). Il y mène quelques actions telles que des performances dans les rues et des expositions diverses.
Son travail est loin d'être abouti. Il parvient à sortir de son format par l'ajout de matériaux divers qui viennent se mêler jusqu'au cœur de ses toiles.
Cette période est chaotique et noire. L'artiste recouvre souvent ses toiles et finit le plus souvent par les détruire !
Le cinéma ne l'aide pas à s'exprimer : une hiérarchie constante, un travail d'équipe, une technique trop lourde et peu spontanée.


Sa rencontre avec Cyril Collard (Les Nuits Fauves) est capitale. Stagiaire sur le long métrage, il plaque tout à 21 ans… devance l'appel du service national et souhaite partir loin, très loin…

Il restera pourtant à Paris, à l'Elysée, où il sera le cameraman du président de la république, François Mitterrand.
Il profite de cette année calme pour apprendre en autodidacte de nouveaux outils : L'infographie et la vidéographie. L'armée terminée, il s'installe freelance en ces domaines et rentre dans la vie active.

En 1994, après 4 années parisiennes, il retourne dans sa région natale. Il travaille dans des agences de publicité spécialisées en packaging puis en édition, gère le département image d'un gros laboratoire photo…
Parallèlement à sa vie professionnelle, il poursuit sa quête picturale.
La matière et le trait deviennent la clef de voûte de son travail. Le matériau est sa source d'inspiration. Il commence à minimaliser son figuratif à quelques traits épurés. Il ne domine pas encore son message mais sa technique se peaufine.


2000, lors d'une exposition, il découvre Calogero Etnarref. Cette rencontre avec le peintre sera décisive. Pour la première fois, il accepte de montrer son travail à un professionnel. L'année suivante, Calogero lui consacre l'exposition " Africanera ".

25 avril 2007

La bio de Valérie

Née en 1968, Valérie Telesca puise ses racines ancestrales dans la Basilicate, région située au sud de l’Italie.

Photographe pendant 10 ans, elle découvre les travaux de Jean-Philippe Lenclos sur la géographie des couleurs (chaque lieu géographique possède une identité de

 couleurs, de matières et de graphismes en fonction de son environnement, sa culture ou sa tradition locale) et se tourne vers la peinture pour pouvoir exprimer

 sa propre vision chromatique du monde.  



Suite à la découverte de l’Inde, puis du moyen Orient, elle accompagne sa démarche artistique d’une recherche

 « ethnologique » sur les cultures du monde où se focalise son inspiration.

Ainsi, à partir de thématiques géographiques, chacune de ses toiles offre sa propre vision sensible d’une ville ou d’une région du monde à travers son univers chromatique mais aussi de l’un de ses éléments culturels emblématiques. 

En ce sens, l’approche picturale de Valérie Telesca garde un caractère photographique : chaque toile apparaît comme une prise de vue née du réel, transcendé par l’imaginaire, un cadrage serré qui exalte les détails d’un monde transformé en une abstraction dans laquelle matières et couleurs se mettent en scène.

    A l’instar de ses photographies, les compositions de Valérie Telesca reflètent le regard particulier que

     l’artiste porte sur les particularités d’un monde qu’elle cloisonne afin de mieux en saisir l’universalité esthétique.

    Du rituel MassaÏ de l’eunoto, en passant par les « trulli » d’Alberobello, le joyeux capharnaüm de New Dehli aux drapeaux à prières de l’Himalaya, ses sources d’inspiration ouvrent de multiples portes vers la lisibilité du monde, son interprétation mais aussi sur les fondements culturels de notre propre imaginaire. 


    Dans son approche particulière de la peinture à l’huile, Valérie Telesca apporte une dimension sensitive, qui passe par les matières à laquelle elle donne un sens.

    Son style repose sur une technique qui emprunte à la fois à la sculpture et à la peinture, car c’est dans le métissage qu’elle trouve sa véritable expression. Au cœur de son travail,  le volume, né exclusivement de la matière, offre à la peinture une vibration matiériste que Valérie Telesca considère comme le relais sensible de nos émotions primitives.

    Sur la toile, la matière est un morceau de vie qui jaillit, renforçant notre connexion émotionnelle au monde à travers ses éléments palpables universels. La matière, essentiellement de récupération, devient une texture vivante dans laquelle l’artiste plonge ses mains pour trouver de façon instinctive l’équilibre des formes et l’harmonie physique sur la toile. Une fois sèche, la matière durcie devient une énorme boursouflure qui constitue le « corps » de l’œuvre, prêt à recevoir la couleur. Capable de la révéler ou de la transformer, la couleur en est la « peau », celle qui transcende.

     Les deux sont indissociables et de leur dialogue peut naître l’harmonie. 
 

    Dans cette invitation au voyage, matières et couleurs deviennent les possibles vecteurs de la transmission multiculturelle. 

 

    Parmi ses expositions : « expression textile » au Musée du Jacquard à Roubaix (2005),  « art d’origine » au centre culturel de Menen (2006), « la route de la soie » dans le cadre de Lille 3000, année de L’Inde (2007), « couleurs d’Italie » à l’occasion de Lire en fête (2007, galerie R’ART à Capinghem (2008), « Le son des couleurs » dans le cadre de Flandre en fête (Kuurne, Belgique) (2008). 

    A venir : Novembre 2008 salon ART EVENT à Anvers (Belgique).