08 octobre 2008

28 octobre 2007

Didier Barros

    Aujourd’hui il est à Hellemmes ; demain à Saint-Pétersbourg ; hier il se trouvait à Rio. Mais, affirmer exactement l’endroit que remplissent de trouble les exploits de ce poétique Rocambole, est un travail dépassant les forces du reporter le plus perspicace.

    Didier Barros, l’Étranger révélateur de notre propre étrangeté, est tantôt à sept cents lieues de notre ville ; tantôt à quelques pas de nous : ici, dans le refuge de nos libertés!
    Personnage inventé ? Pantin ? Œuvre d’art ? Peut-être tout cela à la fois…

    Mais surtout le vif témoin du devenir inquiet de l’humanité. Allant l’écouter, voilà que l’on découvre tous les autres, que l’on se rencontre soi-même ; voilà que l’on parle.

18 mai 2007

L'asso

Communément, il est convenu de penser l’artiste en création seul-e dans son atelier en prise avec ses doutes et ses joies intimes au milieu de ses couleurs ou de ses matières. C’est en partie la réalité, mais il est rarement question de plaisir. Celui provoqué par le mouvement de la création.

Le plaisir aussi de ces moments où le créateur donne à voir le fruit de son travail. Le plaisir encore, de l’échange avec le visiteur. Il entre dans l’atelier, doucement, les yeux en demande. Un regard vers l’artiste, un bonjour et le silence… laissons-le regarder tranquillement. Laissons-le attraper les couleurs et les formes. Quels sentiments, quelles images se forment alors dans son esprit ? Certains s’en vont en silence. Au revoir ! Merci ! D’autres recherchent l’échange, posent des questions. Ils font un pas vers le partage de leurs réactions et sentiments avec le créateur. Chaque échange transforme l’existant, voire l’existence, de l’un et l’autre.

Ce partage est comme une couche de couleur supplémentaire, l’apport d’un matériau nouveau dans l’imaginaire de chacun.

Le plaisir est le liant, le constituant et l’objectif de l’association L’art en pARTageS. Le besoin de l’échange ressenti par plusieurs artistes et créateurs a engendré cette association. La singularité de chacun se nourrit du commun. C’est avec ce commun que nous allons vers celles et ceux pour qui l’œuvre existe. Elle se reconstituera à l’infini dans les regards et les cœurs. Nous cheminerons aussi vers d’autres créateurs en recherche d’un lieu d’exposition et de soutiens pour populariser leur travail.

Tous les mondes créatifs sont les bienvenus : peintres, plasticiens, sculpteurs, photographes, cinéastes, poètes… Pour que le langage de chacun s’ouvre à l’écoute et au regard. Pour que ces singularités puissent dialoguer et cheminer ensemble. Couleur, matière, forme, image, mouvement, mot, son ; tout s’harmonisera et trouvera un espace commun. Les expressions individuelles ou conjointes étonneront par la révélation de voies ou d’empreintes insoupçonnées.

L’association L’art en pARTageS domicilie son siège dans l’Atelier-Galerie situé au 263bis rue Roger-Salengro à Hellemmes-Lille(59260).

Vous souhaitez exposer vos créations ? Faites-vous connaître par un message sur ce Blog. Un jury examinera vos travaux et nous discuterons des possibilités et des conditions de votre accueil.

Vous souhaitez nous rencontrer, en toute simplicité ? Vous serez le (la) bienvenu(e), chaque 1er vendredi du mois de 18h30 à 19h30.

Contact

Le président :

Marc Sinkiewicz - Peinture d' Afrique
sinmarc@numericable.fr - 06 33 10 49 08



La secrétaire (relations presse)

Valérie Telesca - peintre matiériste
valerie.telesca@free.fr - 06.74.58.70.16



Le trésorier (administrateur du blog)

Rénald Duflot - Artiste plasticien
rd@renaldduflot.com - 06 31 83 82 51



membres fondateurs :

Maxime Bizet - Peintre
http://fr.360.yahoo.com/bizetpeinture - 03 20 95 22 15

Charles Lenglin
- Photographe
charles.lenglin@wanadoo.fr

Jean Wattelet - Sculpteur
wattelet.jean@wanadoo.fr

17 mai 2007

L'actu de Renald DUFLOT


L'actu de Renald DUFLOT

Du 5, 6 et 7 décembre 2008
Expo du collectif "L'art en partage"
263 bis rue Roger Salengro - Hellemmes

Du 18 au 19 octobre 2008
Portes ouvertes des ateliers d'artistes
152 rue Chalant - Ronchin
Infos au 06 31 83 82 51

16 mai 2007

L'actu de Valérie Telesca


Retrouvez toute l'actu de 

Valérie Telesca sur :

www.valerie.telesca.fr

08 mai 2007

La bio de Maxime

Entre figuration contemporaine et abstraction selon l'humeur de mon imaginaire, je travaille depuis de nombreuses années pour capter et transcrire mes observations sur la vie quotidienne.

J'ai suivi diverses formations : Villeneuve d'Ascq, ateliers d'Arts plastiques de Faches Thumesnil. Mais c'est avec des années de travail personnel parfois en superposant plusieurs peintures sur la même toile à la manière des palimpestes du moyen-âge effaçant une partie de l'histoire.


Expositions :
Saint Omer (les amis des Beaux Arts)
Maubeuge (Fifty-one Club)
La Communauté Urbaine de Lille
Fâches-Thumesnil (la Mairie)
Les Arcades. La médiathèque (1991-1996-2001-2004)
Galerie Regard - Lys-lez-Lannoy
Mairie de Templemars (2006)


05 mai 2007

La bio de Jean

Jean Wattelet, découvre sa passion lors d"un stage d'une semaine a l'atelier 2 a Villeneuve d'ascq sur le Volume (vers 1995)

Depuis, il continu particulierement avec le beton cellulaire

En ce moment il travail l'argile sur modele vivant.






03 mai 2007

La bio de Charles



Né le 19 février 1949 en Pirmasens en Allemagne dans la région magnifique du Palatinat (Pfalz) de père militaire Français de l’armée d’occupation en Allemagne, et de mère Allemande, dernière d’une famille nombreuse de 14 enfants. Baptisé en Allemagne du prénom de Karl (Charles en français), j’y suis resté avec mes parents jusqu’à l’age de deux ans.

C’est cette région du Palatinat ou vivaient mes grands parents maternels, je pense, qui m’a ouvert à l’amour de la vie et de la nature. Chaque année, en effet, mes parents m’y ramenaient pour passer les deux mois de vacances scolaires. J’y retrouvais de nombreux cousins, cousines et amis pour jouer dans les plaines et les forêts qui avoisinaient la maison de mes grands-parents. Je crois que c’est là-bas, avec eux et surtout avec mon grand-père que j’ai appris à regarder, à connaître et à respecter la vie et la nature.

Le goût pour la photographie m’est venu vers l’age de 12 ans, après qu’on m’ait offert un appareil photo Instamatic à l’occasion de ma communion solennelle. Plus tard, vers 16 ans, un ami m’a prêté pendant quelques temps un appareil « réflex ». Alors en formation militaire à l’école des Mousses de la Marine Nationale à Brest, j’ai pu bénéficier d’une formation au développement de photos dans un petit atelier dont nous disposions à l’école. Ceci m’a permis d’acquérir quelques connaissances techniques et de réaliser quelques couchers de soleil pris dans le sillage des bateaux sur lesquels j’ai navigué ensuite.

Ainsi j’ai accumulé des images de nature, de personnes, de lieux, de moments et d’évènements, en même temps que des souvenirs pendant plusieurs dizaines d’années.

C’est à l’occasion de la première manifestation des « fenêtres qui parlent » sur ma commune d’Hellemmes-Lille en mars 2003, que j’ai pour la première fois pensé à exposer mes photographies. Puis j’ai participé avec mes œuvres en juin 2003 lors de la fête organisée en soutien aux Mosley’s par le collectif CHAMP devant l’entrée de l’ancienne filature. Et de fil en aiguille un ami m’ayant sollicité pour participer avec lui aux « Portes ouvertes des ateliers d’artistes » organisées par le Conseil Général du Nord, je suis entré dans le monde des créateurs pour faire enfin partie des fondateurs de l’association « L’art en pARTageS »

Regarder… imaginer… voir !… matérialiser…

Tout comme la vision du poète lui permet d’imaginer les mots qu’il va organiser en phrases, pour enfin les coucher sur le papier, le regard du photographe et son imagination, lui permettent de voir les choses qu’il va matérialiser pour son plaisir et peut-être le vôtre.

« La nature est une grande artiste. Elle marie incomparablement les formes aux couleurs, la lumière aux contours, les reliefs à l’horizon.

Le photographe amateur que je suis tente humblement de prêter son oeil à la mise en valeur de toute cette beauté. »

La bio de Marc

Né en 1951, Marc SINKIEWICZ dit Sinkié. a toujours été passionné par le continent africain. Cette passion s’exprime par la création artistique dès sa prime adolescence par la rencontre d’un professeur de dessin. Ses activités professionnelles et sociales ne lui ont laissé que peu de temps pour le travail de création. Ce n’est qu’en 1995 qu’il reprenait ses pinceaux et couleurs. En 2003, il ouvrait l’Atelier pARTageS dans cette commune d’Hellemmes de 18000 habitants du nord de la France, limitrophe de Lille.

Avec la conscience d’avoir la chance de pouvoir disposer d’un tel lieu, Sinkié. était en recherche d’échanges et de partages. Cette aspiration a rejoint celle d’autres artistes pour aboutir à la constitution de l’association L’art en pARTageS.

Sinkié. est en situation de création perpétuelle. Peut-être a-t-il du temps à rattraper ? Il expose peu, tiraillé entre le plaisir de créer et le temps à dégager pour l’organisation d’expositions.

La diversité des peuples et coutumes de la culture africaine donnent la couleur de ses œuvres. Il ne cherche pas un style. Il suit le chemin qui vient. L’un des plus récents, l’a conduit au Burkina Faso en mars 2007. Au détour d’une sculpture en bronze regardée, il rencontre Yacouba Touré, artiste-bronzier. Celui-ci lui propose de l’initier au bronze. Durant une semaine, Yacouba deviendra le maître-bronzier de Sinkié. pour lui apprendre les secrets de la création de sculptures en bronze. Depuis, un partage s’est engagé. Aboutira-t-il bientôt vers l’organisation d’un stage de créations de pièces en bronze avec Yacouba Touré, ici à Hellemmes ? Un autre chemin en devenir…

26 avril 2007

La bio de Rénald

Rénald Duflot est né en 1970 à Valenciennes dans le Nord.

A 12 ans, il est repéré par son professeur d'art plastique qui incite ses parents à l'inscrire dans une institution dédiée aux arts graphiques.

A 14 ans, il quitte sa famille et s'installe en Belgique à l'institut St Luc, section Art Déco. Il y passera 4 ans à apprendre et à chercher son mode d'expression.

Des recherches qui le mènent également sur des chemins divers.
De l'art dramatique (où il apprend l'expression corporelle) à la photographie, il cherche son support d'expression, autant dans le théâtre, que dans son labo photo.

En dernière année à St Luc, il se sent encore enfermé dans le format de ses toiles. Il est toujours en quête de nouveaux modes de communication et réalise l'essentiel de son œuvre sur vidéo.
Le jury lui décernera une mention pour son travail.



A 19 ans, il part pour Paris où, l'école supérieure d'études cinématographique, lui ouvre ses portes. Il y apprend les métiers de l'image et du son mais ne délaisse pas la peinture.

A 20 ans, il est conseiller administrateur de l'Union des Artistes et Associations Culturelles (UDAC Paris). Il y mène quelques actions telles que des performances dans les rues et des expositions diverses.
Son travail est loin d'être abouti. Il parvient à sortir de son format par l'ajout de matériaux divers qui viennent se mêler jusqu'au cœur de ses toiles.
Cette période est chaotique et noire. L'artiste recouvre souvent ses toiles et finit le plus souvent par les détruire !
Le cinéma ne l'aide pas à s'exprimer : une hiérarchie constante, un travail d'équipe, une technique trop lourde et peu spontanée.


Sa rencontre avec Cyril Collard (Les Nuits Fauves) est capitale. Stagiaire sur le long métrage, il plaque tout à 21 ans… devance l'appel du service national et souhaite partir loin, très loin…

Il restera pourtant à Paris, à l'Elysée, où il sera le cameraman du président de la république, François Mitterrand.
Il profite de cette année calme pour apprendre en autodidacte de nouveaux outils : L'infographie et la vidéographie. L'armée terminée, il s'installe freelance en ces domaines et rentre dans la vie active.

En 1994, après 4 années parisiennes, il retourne dans sa région natale. Il travaille dans des agences de publicité spécialisées en packaging puis en édition, gère le département image d'un gros laboratoire photo…
Parallèlement à sa vie professionnelle, il poursuit sa quête picturale.
La matière et le trait deviennent la clef de voûte de son travail. Le matériau est sa source d'inspiration. Il commence à minimaliser son figuratif à quelques traits épurés. Il ne domine pas encore son message mais sa technique se peaufine.


2000, lors d'une exposition, il découvre Calogero Etnarref. Cette rencontre avec le peintre sera décisive. Pour la première fois, il accepte de montrer son travail à un professionnel. L'année suivante, Calogero lui consacre l'exposition " Africanera ".

25 avril 2007

La bio de Valérie

Née en 1968, Valérie Telesca puise ses racines ancestrales dans la Basilicate, région située au sud de l’Italie.

Photographe pendant 10 ans, elle découvre les travaux de Jean-Philippe Lenclos sur la géographie des couleurs (chaque lieu géographique possède une identité de

 couleurs, de matières et de graphismes en fonction de son environnement, sa culture ou sa tradition locale) et se tourne vers la peinture pour pouvoir exprimer

 sa propre vision chromatique du monde.  



Suite à la découverte de l’Inde, puis du moyen Orient, elle accompagne sa démarche artistique d’une recherche

 « ethnologique » sur les cultures du monde où se focalise son inspiration.

Ainsi, à partir de thématiques géographiques, chacune de ses toiles offre sa propre vision sensible d’une ville ou d’une région du monde à travers son univers chromatique mais aussi de l’un de ses éléments culturels emblématiques. 

En ce sens, l’approche picturale de Valérie Telesca garde un caractère photographique : chaque toile apparaît comme une prise de vue née du réel, transcendé par l’imaginaire, un cadrage serré qui exalte les détails d’un monde transformé en une abstraction dans laquelle matières et couleurs se mettent en scène.

    A l’instar de ses photographies, les compositions de Valérie Telesca reflètent le regard particulier que

     l’artiste porte sur les particularités d’un monde qu’elle cloisonne afin de mieux en saisir l’universalité esthétique.

    Du rituel MassaÏ de l’eunoto, en passant par les « trulli » d’Alberobello, le joyeux capharnaüm de New Dehli aux drapeaux à prières de l’Himalaya, ses sources d’inspiration ouvrent de multiples portes vers la lisibilité du monde, son interprétation mais aussi sur les fondements culturels de notre propre imaginaire. 


    Dans son approche particulière de la peinture à l’huile, Valérie Telesca apporte une dimension sensitive, qui passe par les matières à laquelle elle donne un sens.

    Son style repose sur une technique qui emprunte à la fois à la sculpture et à la peinture, car c’est dans le métissage qu’elle trouve sa véritable expression. Au cœur de son travail,  le volume, né exclusivement de la matière, offre à la peinture une vibration matiériste que Valérie Telesca considère comme le relais sensible de nos émotions primitives.

    Sur la toile, la matière est un morceau de vie qui jaillit, renforçant notre connexion émotionnelle au monde à travers ses éléments palpables universels. La matière, essentiellement de récupération, devient une texture vivante dans laquelle l’artiste plonge ses mains pour trouver de façon instinctive l’équilibre des formes et l’harmonie physique sur la toile. Une fois sèche, la matière durcie devient une énorme boursouflure qui constitue le « corps » de l’œuvre, prêt à recevoir la couleur. Capable de la révéler ou de la transformer, la couleur en est la « peau », celle qui transcende.

     Les deux sont indissociables et de leur dialogue peut naître l’harmonie. 
 

    Dans cette invitation au voyage, matières et couleurs deviennent les possibles vecteurs de la transmission multiculturelle. 

 

    Parmi ses expositions : « expression textile » au Musée du Jacquard à Roubaix (2005),  « art d’origine » au centre culturel de Menen (2006), « la route de la soie » dans le cadre de Lille 3000, année de L’Inde (2007), « couleurs d’Italie » à l’occasion de Lire en fête (2007, galerie R’ART à Capinghem (2008), « Le son des couleurs » dans le cadre de Flandre en fête (Kuurne, Belgique) (2008). 

    A venir : Novembre 2008 salon ART EVENT à Anvers (Belgique).